Tête de cortège.

Le taff.

Renoir sur le trottoir.

Les bouquinistes du quai Saint-Michel.

      La majestueuse Notre-Dame m'a hurlé non, pas aujourd'hui ni même plus tard. Je suis reparti, clopin-clopan, sur les pavés glissants de Paris. Ruminant mes amours morts mêlés à d'humides bouffées d'un mauvais tabac à la fumée âcre. Quelques photos pour tuer cette après-midi maussade qui n'en finit pas de  traîner ses pieds sur mes souvenirs.

La révolution égyptienne, festivités sur les Champs-Elysées le 11 février 2011.

      Après 18 jours de contestations et de heurts, Moubarak a démissioné. C'est une journée historique puisque le raïs, au pouvoir depuis trente ans a cédé face au peuple. L'heure est à la fête sur les Champs-Elysées, retour en image sur cette joyeuse soirée du 11 février 2011 qui restera une journée historique pour l'Egypte.      

Une fin d'après-midi d'hiver aux Tuileries

C'est le banc universel qui soutient de son bois l'espérance et  la joie aux naissances amoureuses. De la même manière il supporte, silencieux, le désespoir et les larmes aux amours mortes. Nous l'avons tous connu et le connaîtrons tous. Ce jour-là il n'était pas miens mais à une inconnue. 

Portraits des commerçants de la place Corentin Celton à Issy-les-Moulineaux.

Voici quelques-unes de mes premières images prises lors de ma première année au club photo Zoom92130. Elles sont faites à l'argentique puis scannées, ce qui explique les "imperfections" et les petits points blancs sur les photos. Je garde un très bon souvenir de ce moment passé à photographier les commerçants de la place Corentin Celton en compagnie de mon formateur photographe Bruno Druon et de mon ami Maxime Caperan. D'autant plus qu'une exposition fut organisée à l'espace Icare  "40 Portraits à Corentin-Celton" grâce à l'ensemble du travail des photographes amateurs du club et de la gentillesse des commerçants.

Seine-St-Denis grève surprise de trois cents sans papiers, 2008.

       Au printemps 2008, dans la région francilienne,  quelque trois cents salariés sans-papiers engagèrent une grève illimitée afin d'obtenir leur régularisation. Douze sites d'entreprises de nettoyage ou de restauration furent occupés par les manifestants (dont le restaurant de l'Ile à Issy-les-Moulineaux). 

Ils demandèrent à être reçu en délégation au ministère mais en vain. Une quarantaine  de salariés occupèrent le siège du restaurant du Xème arrondissement " Chez Papa".  Au terme d'un long bras de fer,  la plupart des manifestants ont pu être régularisés.  Bref retour en images sur le défilé du 1 mai 2008, en tête d'un cortège CGT 93 ou les manifestants sans papiers étaient à l'honneur, dans une ambiance festive et chaleureuse malgré la gravité et l'importance de ces revendications. 

Lien vers un article du "Parisien".  

L'orgue de Barbarie libertaire.

     Il chante l'Anarchie mais pas seulement, c'est l'amour et sa liberté qu'il déclame à tue-tête à qui veut l'entendre. Cet homme à l'air libre,  certains diront que non, en tout cas il l'est de chanter l'anarchie sur le trottoir de Paris. C'est cela l'Anarchie, dévoiler son amour et sa liberté sur le pavé des grandes villes.  L'Anarchie est une histoire de poésie. C'est sa grande faille car l'humanité compte plus de cons que de poètes. Il faut bien cadrer ses cons, alors la République est là pour veiller au grain et pour assurer le bien commun. Quitte à construire des prisons pour nous écarter des jugés coupables et dangereux pour l'Ordre. On nous apprends que c'est moche mais nécessaire pour assurer et préserver la liberté de tous  et même de ces gros cons ( ils sont bien humains alors ayons  un peu pitié...mais pas trop faut pas déconner) . En somme la prison c'est la liberté, voilà ce que l'on nous dicte sans gêne. Peut-être après tout, puisque tout le monde l'affirme. J'ai des doutes quand même.  Pendant ce temps les voix des poètes s'essoufflent et se meurent les unes après les autres.  Plus personne ne lit de poésie à fraterniser avec des cons et à croire que la prison protège sa liberté. C'est catastrophique pour l'avenir car les gens ne se parlent plus mais se protègent, se replient, arrêtent de rêver en observant le monde. Il suffit de comparer le chiffre ridicule des ventes minables de poésie à la fnac  à l'audimat  réalisé sur TF1 le soir d'une émission d'Arthur  pour comprendre que les citoyens préfèrent la vulgarité à la beauté, évidement ça ne demande pas d'effort. "L'homme est par sa propre faute dans cet état de minorité quand ce n'est pas le manque d'entendement qui en est la cause mais le manque de décision et de courage à se servir de son entendement sans la direction d'un autre. Sapere Aude! Ose savoir! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. La paresse et la lâcheté sont les causes qui font qu'un aussi grand nombre d'hommes préfèrent rester mineurs leurs vie durant" a écrit Kant dans son article Qu'est-ce que les Lumières en 1784, c'est fou comme c'est d'actualité. Je lance donc l'idée salvatrice d'une République Anarchique Poétique Musicale (RAP musique) afin de faire vivre encore longtemps la poésie des grandes villes.

Un terrasse de café vers la fémis.

Un tibétain à Paris.

     Il y a quelques temps, le déroulement des jeux olympiques en Chine était l'occasion pour le peuple tibétain d'attirer l'œil de la presse, de l'opinion mondial et populaire sur la dictature chinoise et la répression dont il est la victime.  Gros scandale mondial, indignation de la classe politique, du PS tout particulièrement en France. Aujourd'hui le combat de ce peuple ne semble plus intéresser grand monde. Surtout pas le PS et les autres partis de l'opposition, qui étaient alors, souvenez-vous, les braves et zélés défenseurs des droits de l'Homme. C'est bien triste.  Le passage de la flamme olympique dans les grandes villes avant son arrivée à Pékin faisait l'objet "d'opérations chocs",  très médiatiques. Voici une image prise d'un manifestant tibétain lors du passage de cette flamme olympique à Paris.

Voici le lien du blog de la FIDH ( une organisation de défense des droits de l'homme), qui a publié cette photo.  

Un soir vers la butte Montmartre.