J’ai voyagé Carrer d’en Robador aujourd’hui.
Manille,
Hong-Kong,
Ouagadougou,
Buenos Aires,
Mexico.J’ai vu les fleurs du mal passer, les rastafaris, les gothiques, les étudiants pressés.
Les géants de papiers qui dansent pour les enfants et pour la Mercé.
Et puis toujours ce même linge aux fenêtres,
Qui n’en finit pas de s’étaler, sans jamais s’envoler.
A l’image des immigrés de Barcelone.
A l’image des corps dénudés d’Afrique et d’Asie qui jonchent les rues nauséabondes.
Ici tout le monde se parle mais personne ne s’écoute.
Ici, on se fréquente mais on ne se connaît pas.
Barcelone, ville ouverte sur l’Europe et sur la misère.
Paris n’est pas si loin.
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