Voir sa fierté trembler,
Voir son honneur d’homme vaciller dans l’iris de ses yeux épuisés,
Sans lui tendre la main.
Continuer à rire, à festoyer, à songer à ses amours, à ses amis.
Car cet homme ne compte pas.
Il ne rit pas, ne songe pas à ses amours et à ses amis.
On saura qu’il est mort lorsque l’odeur de la pourriture sera trop forte.
Et on dira à la fac, entre deux cours d’humanités « tu te souviens du mendiant Plaça Catalunya ?
Il est mort aujourd’hui , seul, recroquevillé dans un couloir du métro, comme un enfant qui a peur du noir. C’est terrible le déterminisme social, terrible.. »
Le déterminisme social c’est ma main que je n’ai pas tendue mille fois.
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