dimanche 25 septembre 2011

Le déterminisme social.

Regarder un homme couché en fœtus dans le caniveau droit dans les yeux,
Voir sa fierté trembler,
Voir son honneur d’homme vaciller dans l’iris de ses yeux épuisés,
Sans lui tendre la main.
Continuer à rire, à festoyer,  à songer à ses amours, à ses amis.
Car cet homme ne compte pas. 
Il ne rit pas, ne songe pas à ses amours et à ses amis.
On saura qu’il est mort lorsque l’odeur de la pourriture sera trop forte.
Et on dira à la fac, entre deux cours d’humanités  « tu te souviens du mendiant Plaça Catalunya ?
Il est mort aujourd’hui , seul, recroquevillé dans un couloir du métro, comme un enfant qui a peur du noir. C’est terrible le déterminisme social, terrible.. »
Le déterminisme social c’est ma main que je n’ai pas tendue mille fois.

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